La peur,
Celle qui nous emprisonne,
Celle que nous n’osons affronter,
Même en sachant qu’elle peut nous mener à la vérité.
La peur,
De se retrouver seul,
Séparé de nos habitudes,
De nos sacro saintes lassitudes.
La peur,
De ne plus être dans la norme,
D’être regarder comme un épouvantail,
Comme un fou perdu au milieu de la bataille.
La peur,
D’être jugé,
D’être condamné,
Pas pour ce que l’on est mais pour ce que l’on ne serait plus.
La peur,
D’être heureux là tout de suite,
De ne plus avoir rien sur quoi se plaindre,
De ne plus pouvoir geindre.
La peur,
De se retrouver en face de l’Amour,
De le regarder droit dans les yeux,
Et de se dire qu’il n’y a pas mieux.
La peur,
D’être enfin soi-même,
De se libérer de ses chaînes,
Et de pouvoir enfin dire adieu à toutes nos peines.
Alors,
Le jeu n’en vaut-il pas la chandelle,
De se rendre la vie plus belle…